Rivière dite « capricieuse », autrefois redoutée pour ses crues, elle a été soumise à un effort continu d'aménagement, en particulier depuis le XIXe siècle, à des fins hydrauliques (approvisionnement en eau potable de Marseille et des villes alentour), agricole (irrigation de 75 000 ha de cultures irriguées, responsable du prélèvement de jusqu'à 114 m3/s d'eau dans la rivière, souvent au moment de l'étiage) et hydroélectriques (avec le Verdon, 6 à 7 milliards de kWh produits par an). Elle conserve cependant sa forme de cours d'eau en tresses sur la plus grande partie de son cours.
La Durance prend ses sources vers 2 390 mètres d'altitude, au pré de Gondran, sur les pentes du sommet des Anges7. Les sources se trouvent en contrebas de l’ancien fort du Gondran, sur la commune de Montgenèvre8,9, dans le département français des Hautes-Alpes, près de la frontière italienne. Elle se jette dans le Rhône à quelques kilomètres au sud-ouest d'Avignon, entre le Vaucluse et les Bouches-du-Rhône dont elle fait office de frontière.
Son affluent qui constitue le système le plus long, la Clarée, prend sa source sur les pentes du mont Thabor (3 178 m), au Seuil des Rochilles, à 2 450 m d’altitude, également dans les Hautes-Alpes. Elle emprunte la vallée de Névache et, après un cours de 28 km, rejoint la Durance (qui est longue de 8 km à ce moment-là).
Source : Article La Durance de Wikipédia en français.
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